Faisons la connaissance de Joana Swan, une journaliste d’origine haïtienne qui ne mâche pas ses mots quand il s’agit d’Haïti !

Depuis environ un an, notre journal a le plaisir de vous faire découvrir la journaliste franco-haïtienne, Joana Swan, propriétaire du journal « Instinct Foot », qui met en lumière les joueuses haïtiennes de la D1 Arkema, surtout dans leur langue maternelle.

Les deux parents de Joana Swan sont nés en Haïti, mais ils se sont rencontrés en France (à Paris). Joana Swan a également la nationalité américaine, ayant vécu huit ans là-bas pour ses études. Malgré cela, elle reste très connectée avec le pays d’origine de ses parents, Haïti. On se souvient des moments tristes et euphoriques du pays. Revenons au football : la défaite d’Haïti face à la Jamaïque 4-0, et la qualification d’Haïti pour la Coupe du Monde féminine face au Chili.

Comme vous le savez, le football féminin subit de nombreuses injustices, selon les mots de Joana Swan :

– « Je ne supporte pas les abus sur les joueuses ou dans le football féminin. »
– « Je me bats pour que les joueuses aient de meilleures conditions de vie. »
– « Une meilleure condition de travail et une meilleure protection en cas de maladies. »

Mon lien avec Haïti, je suis fatiguée de parler en mal d’Haïti, je préfère parler des bonnes choses. Quand on parle d’Haïti, ce sont toujours des choses négatives comme l’insécurité et les tremblements de terre, mais moi je préfère mettre en avant les aspects positifs. L’objectif est de mettre en lumière les joueuses haïtiennes qui évoluent ici en France. Mettre en lumière Haïti de manière positive, je préfère le faire à travers le sport, surtout le football. L’émancipation d’Haïti passera par le sport (football).

J’aimerais que quand on pense à Haïti, on voie de bonnes joueuses haïtiennes qui évoluent en D1 Arkema comme Melchie Daelle Dumornay, passée par Reims et actuellement à Lyon, Batcheba Louis à Fleury, Nerilia Mondesir et Kethna Louis à Montpellier, et ainsi de suite. L’objectif est de cesser de parler des choses négatives du pays.

Quant au créole, bien sûr ! Je parle créole, je reste connectée avec Haïti. Nos interviews avec les joueuses haïtiennes en créole sont destinées aux Haïtiens.

Voilà un aperçu de cette femme importante de la communauté haïtienne en France qui vit sa passion tranquillement. En partageant ses sentiments distingués sur Haïti, cher pays de ses parents. Elle est une consœur de Sport Passion Info avec qui nous collaborons depuis plusieurs mois. Jetez un coup d’œil sur ses différentes plateformes sur les réseaux sociaux (Joana Swan foot, Instinct Foot).