
Depuis 2021, le football haïtien est dirigé par un comité de normalisation. Les dirigeants de clubs semblent limités dans leurs actions et n’arrivent pas à améliorer la situation difficile du football en Haïti.
Après l’éviction d’Yves Jeanbart à la tête de la Fédération Haïtienne de Football (FHF), la FIFA a pris le contrôle de la fédération à travers un comité de normalisation composé de quatre membres : Luis Hernandez, de nationalité cubaine, en tant que président, ainsi que Monique André, Yvon Sévère et Gally Amazan. De 2021 à 2024, trois ans ont été gaspillés, car ni le comité de normalisation ni les dirigeants des clubs n’a trouvé d’accord pour redresser le football haïtien. Pendant ce temps, le comité a un bilan décevant et les clubs se contentent de protester sans proposer de solutions concrètes pour rendre le football plus professionnel.
Ce mercredi 2 octobre 2024, dans une entrevue avec Carton Rouge, le secrétaire général de la FHF, Patrick Massénat, a dénoncé l’attitude des dirigeants de clubs, affirmant qu’ils utilisent souvent la presse pour se protéger.
« Le comité de normalisation est toujours à la tête de la Fédération Haïtienne de Football parce que les dirigeants de clubs ne veulent pas changer la situation. Ils préfèrent maintenir le football tel qu’il est, sans permettre la création d’une ligue professionnelle et en restant dans l’amateurisme. »
Ces dirigeants de clubs défendent-ils vraiment les intérêts du football et de ses acteurs, ou ceux d’un petit groupe ?
Depuis l’intervention de la FIFA en 2020, on remarque que la majorité des clubs semblent avoir oublié les footballeurs et préfèrent défendre l’ancien président de la fédération face à la FIFA, alors que c´était pas la bonne solution. Ils sont restés dans une situation de dépendance.



