Foot-Analyse : Avec des gens compétents et des structures bien définies, la suivie de nos jeunes sélections peut-être garantie
Par John Sterlin CELESTIN
La connaissance comme étant la notion qu’on a de quelque chose ou de quelqu’un, peut aider à gravir des échelons. A maintes reprises, de véritables talents sont arrêtés en milieu de chemin, certaines fois par blessures, d’autres fois par manque de structures, ce qui donnera lieu à une perte de joueurs qui étaient appelés à faire leur nom dans le football haïtien. Une planification joint avec des objectifs bien définis peut donner lieu à des progrès dans le football haïtien néanmoins la connaissance doit être fournie par des personnes instruites.
La sélection U20 emmenée par Angelo Jean-Baptiste avait livré une sensation de bien-être au peuple haïtien que ce soit par leur parcours au tournoi de la Concacaf Championship U20 malgré une manque de préparation ou par leur façon de faire le travail sur terrain. Après leur match nul face à la sélection mexicaine, les grenadiers juniors avaient bouclé la phase de groupe invaincus et du coup se qualifiaient pour les huitièmes de finale de la Concacaf U20 Championship, auxquelles ils ont été éliminés par les Jamaïcains. Mais est ce qu’il y a une assurance pour voir ses joueurs ou la majorité de ses joueurs endosser la tunique de la sélection senior ?
Préparatifs pour l’avenir:
Si vraiment on croit dans cette sélection U-20 faut lancer le travail dès maintenant parce qu’avec ce cortège de joueurs on peut démarrer la préparation pour le mondial 2026. Dans quelques années encore, ces joueurs là ne pourront porter le maillot de l’équipe des moins de 20 ans mais plutôt celle de l’équipe senior. Pourquoi ne pas jeter nos dévolus sur les coachs éduqués et formés en terre étrangère pour nous venir en aide. Le coup de pouce à fournir n’engendre pas uniquement le travail en sélection, toutefois la manière à travailler dans les académies pour accoucher de nouvelles pépites est aussi considérable.
En premier lieu avec des coachs haïtiens de qualité qui se sont allés perfectionnés à l’étranger, le football haïtien peut ainsi connaître un renouveau. Ces derniers peuvent prêter main forte au foot haïtien qui ne cesse de s’enfoncer dans des eaux boueuses, soit par la coordination d’équipes techniques, soit par la mise en œuvre de cycles de travail, ou encore la supervision, le contrôle et la correction des séances d’entraînement dans les académies. La gestion de suivis des joueurs, la progression individuelle et collective sont également des points pouvants être traités par des gens bien formés.
Exemple d’accroissement:
En 2009, la Belgique occupait la 66e place du classement FIFA et elle était positionnée en 33e dans la zone Europe. A cette époque, Haïti était 90e mondial. Une décennie s’est écoulée et voilà ce qui s’est passé : les Diables rouges se sont hissés jusqu’à atteindre la première place du classement de l’instance mère du football. Avec des arrangements et des structures mises à disposition, ceci a donné lieu à la pléiade de joueurs qui sont là présentement. La Belgique est parvenue à faire un résultat qui était inespéré dix années plus tôt. Et voilà qu’en 2022, Haïti se promène entre la 80e et la 90e place de ce ranking.
Pour passer d’une étape à l’autre, ça ne se fera pas en un clin d’œil ni en une journée, faut établir des balises pour y accéder. Le travail est le fruit de l’effort et de beaucoup de sacrifices . Tout comme dans d’autres domaines, le travail dans le foot peut connaître diverses difficultés mais le sacrifice est relevé important tout comme des connaissances et des structures.
Avec des académies performantes basées philosophiquement sur le football, des modèles de business, de véritables leaders au contrôle de ces académies, l’espoir peut faire son apparition pour la vingt-troisième édition de la coupe du monde.