
Par Jean Renald
Aux commandes de l’équipe nationale depuis plus d’un an, avec l’objectif de faire progresser Haïti, il est très clair que Sébastien Migné n’est plus l’homme de la situation. Il n’est plus l’homme qu’il faut. Compte tenu des innombrables erreurs qu’il a commises depuis qu’il dirige l’équipe nationale, les plus marquantes d’entre elles sont dignes d’être qualifiées de péchés, plus précisément de péchés irrémissibles.
Nous avons pu rassembler quelques-unes de ces erreurs, au nombre de sept, pour tenter d’expliquer la situation dégénérante causée par cet homme depuis qu’il a pris les commandes de l’équipe nationale haïtienne.
- Son projet défensif jamais établi :
Selon les experts du ballon rond : L’ORGANISATION DÉFENSIVE qui permet d’assurer une couverture adéquate dans toutes les zones du terrain.
La COMMUNICATION qui aide à anticiper les mouvements adverses et coordonner leurs actions.
La COMPACITÉ des lignes qui exigent aux joueurs de rester proches les uns des autres pour réduire les espaces et compliquer les passes adverses.
L’EXÉCUTION DES DUELS et notamment la LECTURE DE JEU sont des éléments clés et cruciaux pour construire une défense solide et efficace capable de résister à l’attaque de l’adversaire dans une équipe.
Cependant, si l’on considère les buts anodins encaissés par la sélection haïtienne face à des équipes de comparable niveau sous l’ère de Sébastien Migné, on peut en déduire que ce dernier n’a pas suffisamment travaillé l’équipe défensivement ou encore qu’il n’a pas assez de niveau pour élaborer un bon projet défensif pour l’équipe qu’il dirige depuis plus d’un an.
Un fait qui devient de plus en plus évident lors de la récente Ligue des Nations et se fait également sentir actuellement durant les éliminatoires de la Coupe du Monde.
L’équipe a déjà encaissé 6 buts en 4 matches disputés, tandis que le Honduras, concurrent direct, a réussi à garder ses cages inviolées pour un même nombre de rencontres.
- Son manque d’ambition :
« Le chien aboie, la caravane passe. » C’est ainsi que Sébastien Minier a commenté dans les micros d’un journaliste après le match contre le Costa Rica, qui s’est terminé sur un score de 3-3.
Malgré que c’était une rencontre que l’équipe aurait dû gagner, il a choisi d’afficher de la fierté et de mettre en avant un sentiment d’accomplissement, plutôt que de reconnaître ses erreurs dans la gestion de la fin du match en particulier.
Par ailleurs , avant les rencontres du mois d’octobre contre le Nicaragua et le Honduras, selon nos sources, Sébastien Migné avait exprimé lors du rassemblement que son objectif se limitait à prendre uniquement 3 points sur les 6 possibles. Une perspective qui reflète un énorme manque d’ambition pour un entraîneur d’une équipe qui aspire à se qualifier pour la prochaine Coupe du Monde.
- La non-convocation de Wilguens Paugain au mois d’octobre :
Incontestablement, Paugain est le remplaçant le plus fiable pour Arcus au sein de l’équipe nationale.
La non-convocation de Paugain en Octobre a soulevé des interrogations sur les prises de décisions de Migné notamment dans le contexte où Carlens Arcus était sous la menace d’une suspension en cas de carton jaune face au Nicaragua.
Néanmoins le Migné, dans une décision controversée, a choisi d’écarter Paugain de la liste. Selon nos sources, cette non-convocation a créé des tensions entre les membres de la Fédération et l’entraîneur, en considérant que jusqu’à présent Migné peine à justifier cette décision.
L’absence de Paugain a finalement coûté très cher à l’équipe nationale lors de son match contre le Honduras.
- La non-titularisation de Lacroix dans le onze de départ contre le Honduras :
L’absence de Markhus Duke Lacroix face au Honduras a suscité de nombreuses interrogations, surtout compte tenu de son impact positif sur l’équipe lors des rencontres précédentes.
Il est évident pour beaucoup que ce latéral gauche est l’un des Grenadiers les plus brillants de cette campagne éliminatoire, grâce à son jeu offensif intéressant et à sa capacité à apporter des solutions sur le flanc. En septembre, il a joué un rôle crucial en délivrant une passe décisive importante à Duckens Nazon lors du match contre le Costa Rica.
Cette action avait permis à Haïti de prendre l’avantage avec un score de 3 buts à 2. Lacroix, meilleur passeur de l’équipe dans la compétition,son absence lors du match contre le Honduras s’est lourdement ressentie, tant sur le plan offensif que défensif. Les choix tactiques de Sébastien Migné, notamment en ce qui concerne le positionnement et l’utilisation de certains joueurs, sont devenus des sujets de débat parmi les supporters et les analystes.
- Sa réclamation de la tunique d’un joueur de l’équipe adverse :
Selon nos sources, après la défaite face au Honduras, le sélectionneur haïtien, Sébastien Migné, s’est présenté fièrement dans le vestiaire en portant un maillot hondurien qu’il venait de réclamer. Ce geste n’a pas été bien accueilli par de nombreux joueurs et dirigeants, qui y ont vu un manque de caractère et une humiliation pour les Grenadiers après une défaite aussi significative.
- Sa mauvaise lecture du jeu au cours des matchs :
- Manque d’ajustements tactiques en fonction de la dynamique des matches.
- Un plan de jeu rigide associé à une attitude très conservatrice.
- Absence de réaction face aux dérives survenant durant les matchs.
- L’absence d’amélioration et d’adaptation de l’équipe nationale au fil des matchs met en évidence que le français ne sait pas lire le jeu correctement. Cela est particulièrement évident à travers les décisions qu’il a prises face à des équipes comme Curaçao, Trinidad et Tobago, le Honduras, ainsi que l’Arabie Saoudite et les États-Unis.
- Son discours:
Le Minier est toujours très pauvre en contenu lors de ses sorties médiatiques.
En manque de conviction, trop monotone, banalisé, pleine d’incohérence logique, souvent flou et imprécis, peine à convaincre les joueurs avant les rencontres dans le vestiaire, relatant des propos pour mettre dans leur tête qu’ils sont inférieur par rapport aux autres adversaire avant chaque match important montre à quel niveau qu’il n’est pas à la hauteur avec ses discours faible.
Après que le Tricolore a commis autant d’erreurs graves à la tête de l’équipe nationale en tant que sélectionneur, les observateurs du football haïtien s’interrogent sur la raison pour laquelle le Comité de Normalisation et les responsables les mieux placés de la FHF, sous un prétendu conseil de la FIFA, n’ont pas réussi à trouver un terrain d’entente pour se séparer de lui
En effet, son maintien à la tête de l’équipe a été décidé pour les rencontres du mois de novembre à venir, malgré les préoccupations croissantes autour de sa mauvaise gestion de l’équipe nationale.



