
Par Jackenson Loui
Il y a des légendes qu’on ne peut que contempler.
John McEnroe, voix de sagesse et mémoire vive du tennis, n’a pas hésité :
« Impossible de ne pas l’admirer. Pour moi, c’est le LeBron James du tennis. »
À 37 ans passés, Novak Djokovic continue de danser avec les années.
Le souffle plus court, les genoux plus lourds, peut-être.
Mais le feu est intact.
Face aux éclairs d’Alcaraz, face à la glace de Sinner,
Il reste le seul à lire entre les lignes,
À trouver des angles que même le vent ne devine.
Pourquoi partir, quand on peut encore dompter l’orage ?
Quand l’expérience devient une arme,
Et que le doute, chez lui, ne fait que passer ?
Il chute parfois, mais il se relève toujours.
Il vacille, mais il ne disparaît jamais.
Il est cette page qu’on n’arrive pas à tourner,
Ce champion que même le temps hésite à défier.



