
Par Jackenson Louis
La tension est montée d’un cran au coup de sifflet final. Battu par un Chelsea plus tranchant, le Paris Saint-Germain a vu sa frustration éclater en bord de pelouse. Témoins directs de la scène, les regards se tournent vers Joao Pedro, encore essoufflé, encore agacé.
« Ce sont des mauvais perdants, lâche-t-il, le regard noir. »
Quelques instants plus tôt, une altercation éclatait près du rond central. Le joueur brésilien, visiblement pris à partie, n’a pas mâché ses mots.
« Je suis allé défendre mon coéquipier. J’ai été poussé, je suis tombé au sol. Ce n’est pas une réaction digne d’un grand club. »
Le ton est donné : derrière le vernis des grandes affiches européennes, l’orgueil blessé refait parfois surface. Et Joao Pedro, dans un rare moment de franchise, n’a pas hésité à nommer ce que d’autres se contenteraient de suggérer.



