Éditorial

Injustice Flagrante : La maigre rétribution des joueuses haïtiennes aux Éliminatoires de la Coupe du Monde U20, l’an 2020

 

Dans une triste révélation, des anciennes joueuses de la sélection féminine U-20 haïtienne ont partagé des témoignages accablants sur le traitement financier qu’elles ont subi lors des éliminatoires de la Coupe du Monde U20 en 2020. Chacune de ces talentueuses athlètes a reçu la maudite pitance de 40 dollars américains en guise de frais de participation à la Concacaf Championship Women’s.

Cette situation soulève des questions criantes sur la justice sociale dans le football haïtien, mettant en lumière l’absence d’équité et de considération envers les athlètes. Si l’on prône la justice sociale dans le sport, il est impératif d’assurer un traitement équitable et décent aux joueurs et joueuses, alignés sur les normes internationales.

Il est déconcertant de constater que les dirigeants du football haïtien semblent avoir choisi la voie du dénuement financier, traitant leurs athlètes comme des pions plutôt que comme des représentants dignes de leur nation. La faiblesse financière des footballeurs et footballeuses est exploitable, créant une vulnérabilité préoccupante.

Des enquêtes approfondies sur le passé du football haïtien ont permis de recueillir les témoignages poignants de ces joueuses qui, sous la direction de l’entraîneur français Laurent Mortel, ont reçu un prime dérisoire de 40 dollars chacune pour leur participation aux éliminatoires de la Coupe du Monde.

Une analyse rapide suggère que le montant total versé aux 20 joueuses aurait atteint seulement 800 dollars américains. Cette somme contraste vivement avec les possibles frais bien plus substantiels déclarés dans le rapport envoyé à la FIFA, soulevant des interrogations sérieuses sur l’allocation des ressources et la transparence financière.

En résumé, cette situation expose la nécessité urgente d’une réforme dans la gestion du football haïtien, afin de garantir des conditions dignes aux athlètes et de restaurer l’intégrité du sport national. La justice sociale doit être une réalité, non seulement en paroles, mais aussi dans les actions concrètes des instances dirigeantes du football.

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