Par James Bake
Alors que la sélection féminine haïtienne devrait être un symbole de mérite et de rigueur, un nouveau cas jette une ombre sur la transparence du processus de sélection. Le nom de Haitiana International, simple association communautaire au Canada, est cité au cœur d’une controverse.
« Haitiana International » n’est pas un club de football reconnu. Fondée au Canada par Eryk Poyo, cette petite association vise uniquement à rassembler des jeunes d’origine haïtienne autour du ballon rond, afin de préserver leur lien avec la culture haïtienne. Elle organise quelques matchs amicaux chaque mois, sans aucune affiliation officielle auprès d’une fédération. Pourtant, selon des informations concordantes, une joueuse aurait été convoquée en sélection nationale sous le nom de cette association, sans appartenir à aucun club professionnel.
Ce cas met en lumière une situation préoccupante au sein du football féminin haïtien. Des sources proches du dossier affirment qu’une personne influente à la Fédération Haïtienne de Football (FHF) aurait utilisé son influence pour appeler une joueuse au sein de Haitiana International pour la faire intégrer au sein de la sélection comme Gardienne, sans véritable évaluation sportive ni justification technique.
Une telle pratique soulève de sérieuses interrogations sur la crédibilité des processus de sélection au niveau de la FHF. Pendant que des joueuses talentueuses, issues de clubs bien structurés ou championnats Universitaires, peinent à obtenir une place, d’autres semblent bénéficier d’un traitement de faveur grâce à des connexions bien placées. Cette situation nourrit un profond sentiment d’injustice et met en cause la transparence de la gestion actuelle de la sélection féminine par le comité de Normalisation.
Le football féminin haïtien mérite mieux que le favoritisme et les manipulations en coulisse. Si le mérite sportif doit être la seule porte d’entrée dans la sélection nationale, il est alors légitime de demander des explications au Comité de Normalisation sur la présence de la gardienne Eliaka Gabriel, issue D’Haitiana International, une structure non reconnue officiellement comme un club. Quand La transparence et l’équité redeviendront -t’elles des priorités pour restaurer la crédibilité du football féminin haïtien?
