Analyse

Football – analyse : Une fin d’obsession binationaux pour relancer le football national

 

Le football de nos jours fait partie du socle de développement d’un pays tout en incluant les mises en place de structures et de stratégies des secteurs responsables. Mais malheureusement en Haïti, nos dirigeants ignorent le développement de ce beau jeu tout en éternisant sur la séléction nationale avec une base de l’extérieur.

La baisse de régime du football haïtien ne relève t-il pas d’un problème de vision et de mauvaises stratégies?

Depuis quelques années, on peut remarquer que la stratégie de la Fédération Haïtienne de Football est de promouvoir les sélections nationales mais pour la plupart leur bases sont quasiment binationaux. Par contre, nos dirigeants ignorent le développement du football à travers le pays. Si pour tous les pays le développement du jeu démarre par la formation des éducateurs, des entraîneurs, formation et gestion des Ligue régulières et le développement du football jeunes des deux sexes à travers toutes les catégories. Chez nous, ils se concentrent sur le football en tâtonnant. Alors qu’ils cherchent des binationaux, ces joueurs devraient être des valeurs ajoutées des sélections nationales.

Et si le développement du football était la priorité de la FHF, comment seraient l’apport de ce jeu dans le pays?

Si dans tous les pays le football joue un rôle important dans la réduction de délinquance juvénile surtout dans les quartiers populaires. C’est en majeure partie à cause de la grande vision des dirigeants de fédération, des ligues et les clubs de football. En Haïti, les dirigeants incarnent une sélection avec environ trois(3) joueurs locaux et après le football national peut organiser de façon brute selon eux.

Prenons le cas de la nécessité d’une sélection compétitive pour la coupe du monde 2026. Malgré l’attente de plusieurs binationaux comme Jean Ricner Bellegrade, Josué Casimir, Wilson Isidor, Roobens Providence entre autres. Haïti est encore en attente puisque ses joueurs-là ne seront pas présents pour les échéances du mois de Septembre et peut-être jusqu’à une période indéterminée. Si le championnat national était d’une organisation saine, le football ferait échec à l’insécurité. Le football contribuerait au développement du pays tout en incluant l’investissement du secteur privé et la contribution de l’État surtout à travers les parlementaires vers une législation sportive qui régit le sport.

Pour mettre fin à toute obsession de binationaux La FHF à travers son projet serait obligé de repenser le football national pour enfin dans les dix (10) prochaines années qu’Haïti peut avoir des joueurs et joueuses de valeur dans la Ligue Haïtienne comme ça été le cas récemment. On peut citer des exemples :Jean Sony Alcenat, Frantz Gilles, Stéphane Guillaume, Monès Chéry, Leonel Saint-Preux, Alexandre Boucicault, Bruny Pierre Richard, Brunel Fucien, Jean-Marc Alexandre, Arcus Carlens, Jeff Louis, Donald Guerrier, Méchack Jérôme et Ricardo Adé entres autres. Ils sont tous des produits du championnat national avec des grandes qualités. Si on ne peut reproduire ses valeurs depuis quelques années. Il est important de revoir les plans et les stratégies.

À cet effet, le championnat national U12, U13, U15, U17, U17 et U19 des deux sexes doit obligatoirement être une bourrée de sauvetage pour le football haïtien. Afin de récupérer les meilleurs talents du pays. Ce sera l’une des stratégies d’enlever l’obsession des binationaux. Aujourd’hui, la grande majorité des haïtiens croient que la meilleure façon d’avoir une bonne sélection c’est qu’il faut les avoir. Souvent Ils n’intéressent pas à défendre le bicolore haïtien mais plutôt à se vendre sur la scène internationale.

À quand une ré-organisation réelle du football haïtien des deux sexes à travers le pays?

LIRE AUSSI

Bouton retour en haut de la page