
Par Jackenson Louis
À 21 ans, Deborah Bien-Aimé franchit un cap majeur dans sa jeune carrière. La milieu de terrain internationale haïtienne quitte les États-Unis pour s’engager avec l’AS Saint-Étienne, en première division française. Une première aventure européenne qui pourrait bien être le tremplin vers une reconnaissance à la hauteur de son potentiel.
De la NCAA aux Verts : un saut dans le grand bain
Formée et révélée dans les compétitions universitaires américaines, Deborah Bien-Aimé a su s’imposer par sa régularité, sa vision du jeu et son sens du placement. Milieu de terrain complet, à la fois récupératrice et relayeuse, elle a attiré l’attention par sa capacité à dicter le tempo au cœur de l’entrejeu.
Avec ce transfert à l’AS Saint-Étienne, elle entre dans une nouvelle dimension. Le club ligérien, bien que récemment promu en D1 Arkema, affiche de sérieuses ambitions de stabilisation au plus haut niveau. L’arrivée de Bien-Aimé témoigne de cette volonté d’injecter du sang neuf et du talent international dans un effectif en pleine construction.
Une fierté pour Haïti, un pari pour l’avenir
Membre de la sélection haïtienne, Deborah Bien-Aimé fait partie de cette génération dorée qui aspire à redéfinir l’image du football féminin haïtien à l’échelle mondiale. Après Melchie Dumornay (OL) ou encore Tabita Joseph (Reims), elle est l’une des nouvelles ambassadrices d’un football haïtien en plein éveil.
Pour la joueuse, l’arrivée en France marque un moment charnière : « C’est une opportunité incroyable. Je viens avec beaucoup d’humilité mais aussi d’ambition. Je veux apprendre, progresser et aider l’équipe à atteindre ses objectifs. »
Un profil qui séduit les observateurs
Techniquement à l’aise, dotée d’un bon volume de jeu et d’un sens tactique affûté, Bien-Aimé a le profil idéal pour s’adapter rapidement aux exigences du championnat français. Si l’écart entre le football universitaire américain et la D1 Arkema est réel, son expérience internationale et sa maturité pourraient rapidement combler cette transition.
Son intégration sera l’un des éléments à surveiller dans les prochaines semaines du côté de Saint-Étienne, où l’on espère qu’elle pourra rapidement s’imposer comme un rouage essentiel du milieu stéphanois.
Une aventure à suivre de près
L’histoire de Deborah Bien-Aimé en France ne fait que commencer. Et déjà, elle suscite de l’enthousiasme, tant chez les supporters stéphanois que chez les passionnés de football caribéen. Une trajectoire inspirante, symbole d’un football mondial de plus en plus ouvert, où le talent trouve toujours son chemin.



