Par Jean Fritzner Bysson
Après la décision ferme du président de la Fédération Espagnole de football sur son comportement jugé inapproprié. Toutes les joueuses de l’équipe d’Espagne annoncent qu’elles ne reviendront plus en sélection si Luis Rubiales ne démissionne pas.
En cause : le patron du foot espagnol Luis Rubiales qui a embrassé de force la joueuse Jenni Hermoso refuse de démissionner.
Après tout ce qui est arrivé lors de la remise des médailles du Mondial féminin, toutes les joueuses signataires du présent texte n’honoreront pas une prochaine convocation si les dirigeants actuels sont maintenus », ont écrit les 23 joueuses de l’équipe nationale d’Espagne, sacrée championne du monde dimanche en Australie, dans un communiqué diffusé par le syndicat Futpro.
Dans ce même communiqué, Jenni Hermoso a indiqué qu’elle n’avait à aucun moment consenti à ce baiser : « Je ne tolère pas qu’on mette en doute ma parole et encore moins que l’on invente des propos que je n’ai pas dits. »
De quoi démonter totalement la défense de Luis Rubiales qui a refusé de démissionner de son poste quelques heures plus tôt devant l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid. En poste depuis 2018, l’ancien défenseur s’est lancé dans une contre-attaque, affirmant que le baiser était, selon lui, « réciproque » et « consenti » et qu’il avait obtenu la permission de le faire, tout en fustigeant le « faux féminisme ».
Je ne démissionnerai pas ! Je ne démissionnerai pas ! » a lancé Luis Rubiales dans un discours de combat devant l’assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) réunie près de Madrid, à laquelle étaient convoquées quelque 140 personnes. A-t-on lit dans AFP



