
Haïti doit agir maintenant s’il veut réellement retourner en Coupe du monde féminine après celle de 2023 en Australie et Nouvelle Zélande.
La qualification historique d’Haïti à la Coupe du monde féminine 2023 a ouvert une nouvelle ère d’espoir, mais aussi de responsabilités. À l’approche des matchs plus importants et très difficiles comptant pour les éliminatoires pour la Coupe du monde 2027 au Brésil, une vérité s’impose : la sélection féminine doit être sérieusement renforcée et restructurée si les Grenadières veulent retrouver la scène mondiale. Les dirigeants du Comité de Normalisation n’ont plus droit à l’hésitation. Haïti possède un vivier exceptionnel de talents d’origine Haitienne évoluant dans les meilleurs championnats et systèmes de formation du monde des joueuses que le pays ne peut absolument pas laisser filer.
En parallèle, un autre dossier brûlant devient impossible à éviter : le remplacement de Malou Quignette, un coach sans niveau et limité par son manque d’expérience au très haut niveau. Pour espérer une deuxième qualification historique au mondial , Haïti doit impérativement confier les Grenadières à un technicien expérimenté, structuré et habitué à la compétition élite.
Les 9 renforts prioritaires pour reconstruire la sélection. Haïti doit cibler un noyau dur de joueuses capables de hausser immédiatement le niveau technique, tactique et mental de la sélection.
- Britany Raphino -Attaquante, Sporting Portugal
Une vraie dynamite offensive, rapide, précise et décisive. Elle apporterait une puissance d’impact indispensable en zone de vérité. -
Jasmine Akèy -Attaquante, Stanford (USA)
Formée dans l’une des meilleures universités du football féminin mondial, Akèy possède une intelligence de jeu rare et une qualité technique de haut niveau. -
Danique Ypema – Latérale droite, Hearts FC (Écosse)
Une défenseure moderne, solide et agressive, capable de stabiliser un couloir souvent en difficulté lors des dernières campagnes. -
Dassiar Torbert -Milieu polyvalente, DC Power FC (USA)
Travailleuse, physique, disciplinée : Torbert apporte un profil box-to-box essentiel dans les matchs internationaux intenses. -
Armelie Joseph – Milieu offensif, FC Metz (D2 France)
Créative, technique, joueuse capable de casser les lignes, d’organiser et d’apporter de la fluidité dans un milieu trop dépendant d’individualités. -
Océane Toussaint – Gardienne remplaçante du PSG
Évoluer au PSG signifie rigueur, discipline, méthodologie. Un renfort capital dans un poste qui demande fiabilité et sang-froid. -
Noémie Mouchon – Attaquante, Leicester City
Une buteuse pure, puissante, dynamique, avec un instinct offensif qui manque cruellement aux Grenadières depuis 2023. -
Naika Reisner – Union Berlin, Bundesliga (D1 Allemagne)
Un profil athlétique, technique, habitué à l’exigence de la Bundesliga. Son apport défensif et dans la relance serait considérable. -
Lianna Joseph – Attaquante, Olympique Lyonnais (D1 Arkema)
Être formée à Lyon, club numéro 1 mondial du football féminin, suffit pour comprendre son potentiel. Une pépite future à intégrer dès maintenant.
Un changement de direction technique devenu obligatoire. La question du sélectionneur ne peut plus être contournée. Malgré son semblant engagement, Malou Quignette a montré ses limites, notamment dans :
• La gestion tactique des matchs de haut niveau,
• Le développement d’un projet de jeu cohérent,
• L’intégration efficace des talents confirmés comme Melchie,
• La préparation mentale et stratégique des rencontres majeures.
Pour espérer rivaliser avec les meilleures sélections de la CONCACAF et décrocher un billet pour le Brésil en 2027, les Grenadières ont besoin d’un(e) coach expérimenté(e), méthodique, formé(e) dans un environnement professionnel, capable de structurer un plan de jeu solide et de valoriser au maximum le potentiel unique de ces 9 renforts.
Haïti ne peut plus se permettre de sacrifier une génération dorée sur l’autel de l’improvisation technique.
Les Grenadières ont tout pour revenir en Coupe du monde : talent, jeunesse, potentiel et un vivier de joueuses évoluant dans les meilleures structures internationales. Mais la réussite passe par deux décisions inévitables: récupérer ces 9 joueuses indispensables et confier la sélection à un véritable coach de haut niveau. Le Comité de Normalisation doit agir vite. Le football mondial n’attend personne, et l’histoire non plus.
Si ces choix courageux sont faits, alors oui, Haïti peut rêver d’une deuxième qualification historique en 2027 et surtout, la réaliser.
The JamesBake



