
La Coupe du Monde 2026, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique, connaît déjà un avant-goût de tension diplomatique. La Fédération iranienne de football a officiellement annoncé que son équipe nationale ne participera pas au tirage au sort prévu pour le 5 décembre 2025 à Washington DC, en raison du refus de visa américain pour plusieurs membres de sa délégation, dont le président de la fédération.
Cette décision survient dans un contexte politique tendu, alors que le président Donald Trump, revenu au pouvoir début 2025, a réactivé une interdiction stricte d’entrée sur le territoire américain visant certains pays, dont l’Iran. Cette mesure a directement affecté la délégation sportive, empêchant plusieurs dirigeants, encadreurs et officiels iraniens de se rendre aux États-Unis pour l’événement.
L’Iran, pourtant qualifié pour la phase finale de la Coupe du Monde 2026, voit ainsi son processus de préparation symboliquement perturbé. Le tirage au sort est une étape cruciale permettant aux équipes de connaître leurs adversaires et d’organiser leur calendrier de compétition.
Du côté de la FIFA, le silence est resté pesant. L’organisation, censée garantir l’égalité de traitement pour toutes les nations participantes, se trouve dans une position délicate. Les Iraniens participeront-ils à un tirage virtuel ou délocalisé ? Aucune mesure officielle n’a encore été annoncée.
La diplomatie américaine affecte également des supporters désireux d’assister à la Coupe du Monde, comme ceux d’Haïti. La question qui se pose désormais est de savoir si d’autres pays ciblés par les politiques migratoires américaines rencontreront des difficultés similaires lors de la compétition en 2026.
Alors que le football est censé rassembler les peuples au-delà des frontières, la Coupe du Monde 2026 pourrait être marquée par un climat d’exclusion et de tension géopolitique, reléguant au second plan la beauté du jeu.



