Par Peterson Pierre-Louis
La débâcle (3-0) d’Haïti lundi soir face à Honduras, lors de la quatrième journée des éliminatoires au mondial 2025, a laissé un goût amer sous les lèvres des Haïtiens. Dans ce naufrage collectif, le sélectionneur national, Sébastien Migné est pointé du doigt comme principal responsable.
L’espoir était ahurissant après les trois premiers matchs d’Haïti, notamment sa nette victoire (0-3) face à Nicaragua. Ces sorties, plus ou moins acceptables ont fait rêver toute une nation rongée par des crises quant à la participation d’Haïti à une deuxième phase finale de coupe du Monde
Par contre, tout part en vrille après cette déconvenue en terre hondurienne. En 40 minutes seulement, le rêve national a été hypothéqué suite au noyade des Grenadiers face aux Catrachos.
Les Haïtiens pointent du doigt Migné pour le choix de certains éléments face à la meilleure sélection du groupe C.
Il adopte souvent son fameux 4_4_2 inchangeable. Dans tout ça, la titularisation de certains joueurs était comme des embûches dressées sur la route du succès grenadier. Pourquoi avoir titularisé Martin Expérience au lieu de Duke Lacroix. Ce dernier était à l’aise avec ses pairs surtout offensivement. Il avait récemment délivré deux caviars à Nazon et Deedson Louicius lors des rencontres antérieures.
Pourquoi a-t-il préféré d’aligner Derrick Étienne Jr, alors que Ruben Providence restait sur le banc? Pourquoi ne pas descendre Josué Casimir comme latéral droit en lieu et place de Carlens Arcus suspendu et démarré avec Don Deedson Louicius comme ailier gauche? Pourquoi dans les grands rendez-vous, la doublette Frantzdy Pierrot et Duckens Nazon collent à nouveau en attaque? Des questions légions au vu de la situation.
Les joueurs ont tous leur part de responsabilités dans cette mésaventure car, ils sont des acteurs majeurs. Mais, la principale faute incombe à Sébastien Migné, selon l’avis de plus d’un.
Rappelons qu’Haiti recevra le Nicaragua et le Costa-rica à Curaçao pour les sorties du mois de novembre. Deux victoires sont impératives pour espérer au moins une place aux barrages pour rêver d’une qualification pour une phase finale de coupe du monde après celle de 1974, soit plus de 50 ans.
