
Par Merlyne Pierrelouis
Après deux matchs nuls en septembre face au Honduras et au Costa Rica, la sélection haïtienne continue sa recherche à renforcer son effectif pour rester en course vers la Coupe du monde 2026. La FHF continue de miser sur les talents binationaux. l’arrivée de Hannes Delcroix et Josué Casimir confirme la tendance.
Delcroix, né à Petite-Rivière de l’Artibonite et adopté par une famille belge, a été formé à Anderlecht avant de rejoindre Burnley. Depuis le 26 juillet 2025,, il n’a disputé que 82 minutes en amical avec l’équipe première, puis 45 minutes avec les U21 contre Sunderland (0-3). Son potentiel est indéniable, mais son manque de temps de jeu interroge, surtout face à la constance d’un Ricardo Adé et aux statistiques solides de Jean-Kevin Duverne en club, même si ce dernier peine à confirmer en sélection.
Casimir, lui, présente un profil bien plus rassurant. Né en Guadeloupe de parents haïtiens et formé au Havre, il s’est imposé à l’AJ Auxerre en Ligue 1. Depuis le début de saison, il a pris part aux cinq premières journées, avec un total de 402 minutes disputées. Percutant sur son couloir, il représente un atout certain pour les Grenadiers. Mais son arrivée va compliquer les choix de Sébastien Migné, déjà doté de joueurs comme Yassine et Fafa Picault capables d’évoluer sur les ailes.
Entre un Delcroix encore en quête de rythme et un Casimir déjà lancé en Ligue 1, la sélection haïtienne espère trouver le juste équilibre pour transformer l’espoir en qualification mondiale.



