
Par James Bake
Adieu la Gold Cup 2025 ! Haïti quitte prématurément la compétition avec un goût amer et une série de questions brûlantes. Place désormais à la dernière ligne droite des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Mais avec une équipe nationale aussi fragile, les rêves pourraient très vite s’envoler…
Le premier test face au Curaçao a été révélateur : de nombreux observateurs l’avaient prédit, les Grenadiers manquent cruellement de joueurs évoluant au plus haut niveau. Le constat est brutal mais clair.
Depuis l’arrivée de Sébastien Migné à la tête de la sélection, les doutes sont nombreux. Le coach, visiblement limité par un manque d’expérience internationale et un leadership contesté, semble incapable de hausser le niveau du groupe. Résultat : face aux grosses cylindrées de la zone CONCACAF, Haïti reste muette. Et même s’il reste un dernier match contre les États-Unis dans cette Gold Cup 2025, seule une intervention miraculeuse permettrait une qualification pour le deuxième tour.
Il est temps de tourner la page et de se projeter vers les éliminatoires du Mondial 2026. Haïti est versée dans le groupe C, aux côtés du Costa Rica, du Honduras et du Nicaragua, avec des matchs en aller-retour pour une seule place qualificative directe… et un éventuel repêchage pour le meilleur deuxième.
Pour espérer rivaliser, la sélection doit être renforcée de toute urgence. Des noms s’imposent : Gorby Jean-Baptiste, Wilson Isidor, Josué Casimir, Jean-Ricner Bellegarde, Jean Marcelin. Ritchy Valmé, Hanne Delcroix, Odson Édouard, Emil Konradsen Céide, Mikkel Konradsen Céide, Yassine Fortuné
pour ne citer qu’eux cela, qui doivent impérativement rejoindre les cadres déjà présents comme Danley Jean Jacques, Christopher Attys, Ruben Providence, Don Deedson Louicius, Carlens Arcus, Martin Expérience, Jean-Kevin Duverne, Belmar Joseph, Fafà Picault, Frantzdy Pierrot, Wilguens Paugaïn, et Johnny Placide.
Sans une restructuration sérieuse à tous les niveaux dans cette sélection, Haïti peut définitivement dire adieu au rêve d’un second Mondial, après celui – lointain – de 1974. Le temps presse. Le réveil est douloureux. Mais il est encore possible… à condition d’agir vite, et avec ambition.
Il est le devoir du Comité de Normalisation d’envoyer des émissaires en Europe dans un cadre bien défini et un plan stratégique bien élaboré afin de convaincre ces binationaux de leur participation pour la dernière phase de ces éliminatoires. Avec l’espoir d’une deuxième qualification historique.



