Par Dérestable John Mickenley
Dans une ambiance électrique au Stade Saputo, l’équipe féminine du Canada a dominé Haïti (3-1) mardi soir, lors d’un match amical international disputé dans le cadre de la fenêtre FIFA. Si le score reflète la supériorité canadienne sur le plan du réalisme, les Grenadières ont tout de même livré un match engagé, porté par une importante délégation haïtienne venue en nombre pour soutenir ses joueuses.
Une première période animée
Le début de match a été marqué par un rythme soutenu et une intensité palpable. Les Canadiennes ont vite trouvé l’ouverture grâce à Evelyne Viens (16e), avant que Hailey Ward ne double la mise quelques minutes plus tard (23e). Viens s’est de nouveau illustrée avant la pause, inscrivant un doublé (42e) qui mettait les siennes à l’abri.
Mais Haïti n’a pas abdiqué. Juste avant la mi-temps, Melchie Dumornay a réduit le score sur penalty (45+2’), récompensant l’agressivité offensive des Grenadières.
Une ambiance haïtienne bouillante
Malgré le score défavorable, le public haïtien s’est fait entendre tout au long de la rencontre. Chants, tambours, drapeaux et encouragements ont transformé le Stade Saputo en un mini-stade national haïtien, montrant une fois encore l’attachement profond de la diaspora à son équipe féminine.
Des ajustements à faire pour Haïti
Malgré de bonnes séquences, la sélection haïtienne a souffert de déséquilibres tactiques et d’un manque de réactivité dans le coaching. Certaines décisions prises par l’entraîneur Marlou Stéphane Quignette ont été vivement critiquées, tant sur le choix des remplacements que sur l’organisation générale de l’équipe.
Cap sur le futur
Ce match, bien qu’amical, a servi de baromètre utile en vue du prochain cycle quadriennal de la Concacaf. Haïti devra rapidement corriger certaines lacunes, notamment sur le plan défensif et stratégique, si elle veut rivaliser avec les grandes nations.



