Par Jackenson Louis
Le FC Barcelone n’a pas simplement battu le FC Séoul. Il a imposé sa loi, affirmé sa puissance et envoyé un message clair à l’Europe et au football mondial : le Barça est de retour, et il ne vient pas pour participer, il vient pour dominer.
Sept buts marqués, trois encaissés presque anecdotiques, et une sensation écrasante de supériorité. Lamine Yamal (15e, 45e) flamboyant, s’est offert un doublé plein de sang-froid et de talent, prouvant une fois de plus qu’il est bien plus qu’un espoir : un phénomène en marche.
À ses côtés, Ferran Torres (74e, 88e), trop souvent sous-estimé, a lui aussi signé un doublé. Lewandowski a ouvert le score dès la 8e minute, tandis que Christensen (55e) et Gavi (74e) complétaient un tableau offensif à la fois spectaculaire et impitoyable.
En deux matchs, les hommes de Hansi Flick ont inscrit dix buts. Ce n’est ni un hasard, ni de la chance. C’est le fruit d’un travail structuré, d’un pressing intelligent, d’une fluidité retrouvée, et surtout, d’une culture de la gagne replacée au cœur du projet.
Car au-delà du score, il y a l’attitude. Un Barça qui ne relâche pas, qui contrôle, qui écrase quand il le peut. Un Barça qui retrouve ce mélange unique d’élégance et d’arrogance, ce football total qui marie la beauté du geste à la brutalité du résultat.
Ce matin à Séoul, le Barça n’a pas seulement gagné : il a imposé sa vérité.
Et si cette tournée estivale n’est qu’un galop d’essai, elle offre déjà un avant-goût d’une saison qui pourrait marquer une nouvelle ère
