Par Jackenson Louis
Depuis plusieurs semaines, le Real Madrid a informé Rodrygo Goes son envie de se séparer de lui, avec notamment l’arrivée de Xabi Alonso sur le banc Meringue. Avec l’arrivée de Mastantuono et la découverte de Gonzalo Garcia, le brésilien n’est plus un élément important pour le club madrilène. Ce weekend, des rumeurs l’envoient au FC Barcelone, toujours à la recherche d’un ailier.
Le FC bouge sur le marché des transferts. Après la signature imminente de Rashford, le club catalan se serait renseigné sur Rodrygo, mis en vente par le Real Madrid.
Cette histoire, on la connaît. Elle s’est déjà jouée, comme une tragédie. Juillet 2000. En pleine élection présidentielle au Real Madrid, Florentino Pérez brandit une promesse choc : « Si je gagne, je ramène Figo. » Le Portugais devient le premier galactique, quitte la Catalogne pour la capitale, et déclenche l’un des plus grands séismes de l’histoire du football espagnol.
Depuis, le nom de Figo est devenu un mot tabou à Barcelone. Mais il n’a pas été le seul à faire le grand saut. Schuster, Luis Enrique, Laudrup, et le dernier en date Saviola… autant de noms qui ont flirté avec l’interdit. Des héros devenus traîtres. Ou l’inverse.
Et voilà que Rodrygo se retrouve face à son propre dilemme. Rester fidèle au Real, où l’amour du club se mêle à l’incertitude du temps de jeu ? Ou choisir Barcelone, l’ennemi juré, pour écrire sa propre légende, au risque d’être hué à jamais par les siens ?
Le football adore les symboles, les fractures, les renaissances. Rodrygo est à un carrefour. Et si l’histoire s’apprête à se répéter, elle n’en sera que plus intense.
Car si Rodrygo rejoint le Barça, le Bernabéu ne lui pardonnera jamais.
