INTERNATIONAL

L’Argentine, la dernière danse avant le sacre ?

 

Par Dérestable John Mickenley

Confrontée à un creux générationnel à certains postes, l’Argentine de Sampaoli avait fait le pari du déséquilibre en 2018 pour masquer une réelle fragilité.Quatre ans plus tard, elle affiche un visage beaucoup plus consistant dans toutes les lignes et surtout une maîtrise des événements. Le jeu de l’Albiceleste tourne toujours autour de Lionel Messi, mais le Parisien n’est plus l’arbre qui cache la forêt. Il est la star d’une équipe en confiance, capable de gérer ses temps faibles et d’accélérer pour faire mal quand elle l’entend, et pas seulement par sa star (Lautaro Martinez, Di Maria, Papu Gomez, Joaquin Correa).

La phase de qualification à été une formalité pour les champions du monde 1986, qui ont terminé invaincus, remportant au passage 11 de leurs 17 rencontres (le match interrompu contre le Brésil ne sera pas rejoué, les deux équipes étant sûres de se qualifier. Surtout, les hommes de Lionel Scaloni se sont rassurés, trouvant enfin une vraie stabilité.

En atteste le nombre de clean-sheets réalisés durant ces éliminatoires (10 en 17 matchs). Devant, pour accompagner Messi, Lautaro Martinez semble avoir enfin trouvé sa place. Alors que la succession d’Aguero s’annonçait compliquée pour l’Albiceleste, le joueur de l’Inter, fantastique depuis deux saisons, s’affirme comme l’arme offensive numéro deux derrière Messi.

Avec 7 réalisations chacun durant ces qualifications, ils sont d’ailleurs les fers de lance de leur sélection nationale.

Hier, en amical, les Argentins ont pulvérisé (0-5), les Émirats arabes unis. Pour les fans de l’albiceleste, c’est la dernière danse avant le sacre ! L’espoir fait vivre!

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