Analyse

Haïti : Sébastien Migné est-il l’homme de la situation?

 

Encore une occasion manquée pour Haïti et Sébastien Migné. Ce match nul (1-1) contre Trinité-et-Tobago, lors de la Gold Cup 2025, illustre une vérité brutale : Haïti a du talent, du potentiel, mais pas encore une équipe. Pire encore, aucun projet d’avenir en raison d’un manque de vision.

À la tête de ce fiasco, Sébastien Migné, sélectionneur sans ancrage ni crédibilité.

Son équipe n’a pas d’identité ni de caractère.On s’attendait à mieux qu’un match que ce résultat, mieux qu’un penalty envoyé dans le ciel de Houston comme une pierre lancée vers un manguier vide pour espérer battre un faible adversaire.

Mondy Prunier, symbole malheureux de cette maladresse collective, a raté une balle de match qui aurait pu tout changer. Une équipe qui doute et qui n’a pas reçu les clés mentales pour assumer la pression.
Le potentiel est là, le plan non. Haïti a les moyens pour être une des nations dominantes de la zone CONCACAF. Mais, cela exige une structure technique solide, une culture de la gagne, et une vraie fierté nationale assumée par tous les joueurs locaux comme expatriés. Aujourd’hui, ils sont trop ‘ sans conviction, sans amour du maillot et surtout sans rage de vaincre venus de l’extérieur.

Le talent ne suffit pas.Il faut oser, croire et se battre pour le rêve haïtien. Face à Trinité-et-Tobago, les Grenadiers n’avaient que leurs gencives.

Migné, de la gloire à la décadence

Sébastien Migné est peut-être un bon technicien pour entraîner en régional en France, mais il n’est pas l’homme parfait pour Haïti. Il n’incarne ni la combativité, ni la vision, ni l’autorité morale nécessaire pour construire une équipe forte autour d’une identité nationale claire. ll est pris au piège des clans : les anciens font la loi, les jeunes poussent dans l’ombre, et personne n’assume.

Comment bâtir un avenir si l’on est prisonnier du passé ? Comment motiver des joueurs si le staff lui-même ne garantit pas confiance ? Comment espérer un miracle si l’équipe nationale est traitée comme un laboratoire d’essai plutôt qu’un projet solide ?

Adé, l’image d’une défense instable

Ricardo Adé, capitaine au pied sûr, mais à la forme aléatoire, incarne l’inconstance de cette sélection. Il est bon, parfois. Jamais excellent. Et dans une zone aussi compétitive que la CONCACAF, l’irrégularité se paie au prix fort.

Analyse tactique
Haïti : Du pressing, de la possession (près de 55 %), mais des actions stériles. Peu de mouvements tranchants, des décisions douteuses, un manque d’idées dans le dernier tiers.

Trinité-et-Tobago : Organisation défensive, combativité, opportunisme. Une égalisation méritée, et une leçon de résilience.

Contexte du groupe : USA et Arabie Saoudite en tête (3 pts), Haïti et T&T à 1 point. L’avenir s’assombrit déjà…

Et maintenant ?
Il est temps definir avec les anciennes pratiques.
Il est temps de donner les clés du jeu à une jeunesse ambitieuse.
Il est temps d’avoir un staff haïtien ou d’investir dans l’identité haïtienne, qui fait grandir les joueurs, qui croit en eux et qui leur donne les outils mentaux pour répondre présent car, ce n’est pas seulement un match nul, c’est une alerte rouge!

Pauvre Haïti, pauvre peuple haïtien. Une fois de plus, on vous a promis du rêve, et on vous a servi du doute. Ce pays a les joueurs, il lui faut des hommes et des femmes pour les guider, les inspirer, et leur rappeler d’où ils viennent.

Le drapeau ne doit pas être un logo. Il doit être un feu.

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