
Par James Bake
Encore une humiliation de trop pour Haïti ! Sous la direction du coach français Malou Quignette, la sélection féminine haïtienne s’enfonce dans le désordre, la confusion et l’absence totale de stratégie. Les Grenadières ont sombré 3-0 face au Maroc à Casablanca, révélant une équipe sans âme, sans plan et sans engagement.
Le football féminin haïtien traverse une période sombre. Depuis l’arrivée du sélectionneur français Malou Quignette, les Grenadières semblent avoir perdu leur flamme, leur coordination et leur identité. Ce nouveau revers face au Maroc n’est pas un simple accident de parcours : c’est le reflet d’un projet technique bancal et d’un encadrement inadapté à la réalité du football haïtien. Les joueuses, pourtant talentueuses, paraissent étouffées dans un système sans direction, sans inspiration et sans émotion.
Sur le terrain de Casablanca, Haïti n’a jamais existé. De la première à la dernière minute, les Marocaines ont dicté le tempo, profitant d’une défense désorganisée, d’un milieu inexistant et d’une attaque coupée du jeu. L’image d’un Malou Quignette impuissant sur la ligne de touche symbolise tout le malaise : un entraîneur dépassé par les événements, incapable de fédérer et de donner un sens au jeu des Grenadières.
Comment comprendre qu’après la Coupe du monde 2023, marquée déjà par une élimination au premier tour, rien n’ait changé ? Où est passée la progression promise ? Où sont les automatismes, la rigueur, la discipline tactique ? Même des cadres comme Melchie Daëlle Dumornay paraissent isolées, livrées à elles-mêmes dans une équipe sans fil conducteur. Le pire, c’est que cette dérive n’est pas un cas isolé : le coaching français, importé sans vision ni adaptation, continue de freiner le développement du football haïtien.
L’heure est grave. Haïti ne peut plus se permettre de subir les expériences ratées d’entraîneurs étrangers venus tester leurs compétences sur nos talents nationaux. Malou Quignette doit partir. Les Grenadières ont besoin d’un encadrement enraciné dans la passion, la rigueur et la connaissance du football local. Assez de coaching français sans résultat ! Il est temps pour la FHF de rompre avec cette dépendance et de redonner le banc de la sélection à ceux qui comprennent l’âme et le jeu des Haïtiennes.



