Par Handy ALFRED
L’année civile de 2024 est l’une des sombres périodes de la sélection haïtienne de football. C’est une année faible en confrontation pour les grenadières qui n’ont pas pu utiliser grandement leurs capacités et leurs savoirs faire pour le bien du pays.
Depuis le début de l’année 2024, la sélection féminine se trouve dans l’incertitude sur la question des rencontres prévues lors des différentes journées de la FIFA. Et encore ce mois de novembre, les responsables n’ont pas pu programmer des rencontres amicales qui seraient cruciales pour les grenadières et aussi pour le jeune nouveau coach français de 27 ans, Malou Quignette.
Depuis le départ du franco-portugais, Frederic Gonçalves, le français assure l’intérim et a déjà dirigé 3 matchs lors du tournoi d’octobre à savoir la Pink Ladies Week.
Le mois de novembre était l’occasion rêvée pour les fans, de mieux faire connaissance avec Quignette. C’était aussi l’occasion de voir évoluer de nouvelles joueuses pour de nouvelles aventures. Le triste bilan de cette année se résume à quatre petits matchs à savoir le match éliminatoire de la Gold Cup de février dernier et les trois matchs de la Pink Ladies Week d’octobre.
Après cette débâcle, certaines questions devraient être posées:
La sélection féminine est-elle importante aux yeux du comité de Normalisation ?
Si elle est vraiment importante, les personnes concernées ont-elles assez de compétences pour remplir correctement leurs fonctions ?
