Sélection féminine A

Foot féminin : le Guignol d’Haïti et son bilan

 

Par Peterson Pierre-Louis

Une fois de plus, Haïti a sombré, et cette fois-ci, 3–0 face au Maroc, lors d’un match amical à Casablanca. Sous la direction d’un Malou Quignette sans stratégie, les joueuses étaient totalement dépassées par les évènements. Le bilan du coach français est tout aussi catastrophique.

Le jeune entraîneur français continue sur sa série de défaites. Son incapacité à construire une équipe cohérente, à imposer une identité de jeu ou simplement à réagir pendant le match illustre la faillite totale de son niveau de coaching. Aucun schéma clair, manque de discipline, aucune inspiration : les joueuses semblaient livrées à elles-mêmes.

Tandis que le banc affichait le vide sidéral d’un sélectionneur sans vision. Le Maroc n’a pas gagné par génie, mais parce qu’en face, Haïti n’avait ni plan, ni âme, ni capitaine à la barre.
Sous la houlette de cet incompétent, la sélection senior haïtienne féminine affiche un bilan en deçà de la moyenne : En 9 matchs, c’est 5 défaites, 1 nul et 3 victoires.

Malou Quignette et son bilan à la tête de la sélection haïtienne féminine c’est :

Une victoire contre la Jordanie (4-2) pour débuter. Il s’ensuit sur la même lancée contre Taiwan (3-2). Avant d’être défait par la Russie (1-2). Leur premier affront contre le Maroc s’est soldé par un nul (1-1). Les filles renouent avec la victoire contre le Chili (1-0) sur le strict minimum. Voilà les contre-performances qui s’empilent par la suite, contre: Chili (1-2), Canada (1-4), Canada (1-3) et le Maroc (0-3).

Ce naufrage n’est pas un accident, c’est un schéma qui se répète. Sous Quignette, le football féminin haïtien régresse à vue d’œil, enlisé dans l’amateurisme et la complaisance. Tant que la fédération continuera de protéger l’incompétence plutôt que de promouvoir la compétence, aucune renaissance ne sera possible.

Malou Quignette incarne tout ce que le football haïtien doit laisser derrière lui : la médiocrité, l’improvisation et la peur du changement. À ce stade, le surnom de Guignol du football haïtien n’est plus une insulte — c’est un constat lucide.

 

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