
Par Jackenson Louis
Il est de ces joueurs que le destin semble choisir pour écrire les plus belles pages de l’histoire du football. À seulement 24 ans, Enzo Fernández entre dans un cercle extrêmement fermé, voire unique : celui des champions du monde à double titre, aussi bien avec leur nation qu’avec leur club.
Couronné avec l’Argentine en 2022, l’enfant de San Martín avait déjà conquis la planète sous les couleurs albi célestes, brillant au cœur du milieu de terrain argentin aux côtés de Messi et consorts. Une étoile gravée sur le maillot, une autre dans le cœur de tout un peuple.
Mais le destin ne s’est pas arrêté là.
Un an plus tard, sous le maillot bleu de Chelsea, il soulève la Coupe du Monde des Clubs, ajoutant une ligne prestigieuse à un palmarès déjà exceptionnel pour son jeune âge. Ainsi, Enzo devient le seul joueur actuellement à avoir conquis les deux mondes, l’un avec sa patrie, l’autre avec son club.
Ce double sacre, rare et symbolique, place le jeune Argentin parmi les figures majeures du football moderne. Non seulement pour son talent, mais aussi pour cette précocité impressionnante qui fait de lui un champion accompli, bien avant l’âge de la maturité footballistique.
Enzo Fernández, ou l’art de faire coexister deux hymnes victorieux : celui d’un peuple et celui d’un club.



