
Par James Bake
Le sélectionneur français d’Haïti, Sébastien Migné montre clairement ses limites dans le coaching. Il se comporte comme un petit coach de 3ème rang. Ses prises de décision dans les matchs face à des adversaires de niveau confirment la thèse.Il tâtonne et ralentit la progression de la sélection malgré la présence de nouvelles têtes.
Le football ne pardonne pas l’amateurisme, encore moins au haut niveau. Pourtant, la Fédération Haïtienne de Football (FHF) par son comté de Normalisation a cru bon de confier le destin de la sélection nationale et tout un pays dans la souffrance et la misère à Sébastien Migné, un entraîneur de Ligue B, sans palmarès, sans vision et sans envergure. Résultat : dans les moments décisifs, face à des adversaires de calibre, son incompétence éclate au grand jour. Migné n’a rien d’un stratège : il est prisonnier de schémas plats, sans imagination, et d’un conservatisme grotesque qui étouffe notre football.
Toutes les grandes nations savent qu’un bon entraîneur compte autant que de grands joueurs. Toutes les équipes de la zone Concacaf choisissent des sélectionneurs ayant un niveau acceptable : Ancelotti au Brésil n’a pas besoin de dix matchs pour imprimer sa patte, imposer un plan de jeu clair et redonner une identité à son équipe. En Haïti, au contraire, nous stagnons dans la médiocrité parce que Carlo Marcelin a parié sur un coach de troisième zone.
Migné, dès le choix de son staff, a prouvé son manque d’ambition : des adjoints sans dimension, incapables de challenger son système dépassé. Dans le premier match face à Honduras comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, il répète les mêmes erreurs de La Gold Cup 2025, incapable de s’adapter aux réalités d’un match compliqué. Dans les grandes rencontres, là où il faut de la créativité, de la lecture et du courage, Migné choisit la frilosité, l’improvisation et les décisions absurdes.
Un sélectionneur doit transcender ses joueurs, non pas les enfermer dans un carcan ridicule. Or, Migné se contente d’un plan A figé, sans alternative, sans audace. Là où l’on attend des coups de génie, il ne propose que des coups de hasard et ridicules. Ce n’est pas de la tactique, c’est de la loterie. Et dans le football moderne, la loterie est synonyme de défaite annoncée.
Alors, posons-nous la vraie question :
• Sur quelle base Deedson était titulaire contre le Honduras, alors qu’il a débarqué 24 heures avant le match ?
• Pourquoi Ruben Providence débute souvent sur le banc, or à chaque entrée de jeu, il prouve de quoi il est capable ?
• Quelle loi dans le foot dit que Frantzdy Pierrot doit rester l’option numéro un, alors que techniquement il est cruellement limité?
• Quelle loi dit que Duckens Nazon doit continuer à entrer, alors qu’il traîne une méforme interminable ?
• Quelle loi dit que Yassin Fortuné, fraîchement arrivé, doit être spectateur alors qu’il pourrait dynamiter l’attaque ?
Non, il n’y a pas de loi. Il n’y a qu’une réalité : Migné n’a ni le niveau, ni la vision, ni la carrure pour diriger cette sélection. Et tant que la FHF par son comité de Normalisation et Carlo Marcelin s’accrochera à ces choix désastreux, Haïti n’arrivera jamais à se qualifier à une Coupe du Monde. Il faut appeler le chat le chat.
Sébastien est un minable ! Il le prouve.



