Par Hendy Desilien
Kaishu Sano, l’international japonais récemment engagé par le club allemand de Mayence, a été arrêté à Tokyo pour des accusations d’agression sexuelle. L’affaire, révélée par la presse japonaise ce mercredi, a rapidement suscité des réactions et des interrogations tant au Japon qu’en Allemagne.
Selon les informations rapportées par la NHK, la chaîne de télévision publique japonaise, et corroborées par plusieurs autres médias locaux, Kaishu Sano et deux autres hommes ont été arrêtés par la police japonaise. Ils sont soupçonnés d’avoir agressé sexuellement une femme dans un hôtel de Tokyo le 14 juillet dernier.
Les rapports indiquent que les trois hommes avaient dîné avec la femme, âgée d’une trentaine d’année, avant de commettre l’agression. C’est cette même femme qui a alerté la police, permettant une intervention rapide et l’arrestation des suspects. Les sources policières n’ont pas encore divulgué tous les détails de l’enquête, mais les premières informations ont suffi à déclencher une onde de choc dans les médias et au sein de la communauté sportive.
Le club de Mayence, apprenant la nouvelle, a immédiatement réagi via un communiqué publié sur les réseaux sociaux. « Tard dans la soirée, Mayence 05 a été surpris par les informations des médias japonais concernant la nouvelle recrue Kaishu Sano, affirmant qu’il avait été emprisonné dans son pays d’origine », peut-on lire. Le club a également précisé qu’il ne pouvait pas encore évaluer ou commenter ces rapports en raison d’un manque d’informations, mais qu’il s’efforçait de clarifier la situation aussi rapidement et complètement que possible.
L’arrestation de Kaishu Sano a non seulement jeté une ombre sur le joueur lui-même, mais elle a également mis le club de Mayence dans une position délicate. Tandis que l’enquête japonaise se poursuit, le club et ses supporters attendent avec impatience des éclaircissements. Cette affaire rappelle la nécessité pour les clubs de football de surveiller de près la conduite de leurs joueurs, non seulement sur le terrain, mais aussi dans leur vie privée, afin de préserver leur image et leur valeur.
