CONCACAF

CONCACAF : Ces entraîneurs empochent des salaires juteux pour des résultats mitigés

Par Handy ALFRED

 

 

Le média Mundo Deportivo lève le voile sur les salaires perçus par les sélectionneurs du Costa Rica, Honduras et Nicaragua, entre autres, alors qu’ils ne qualifient pas les sélections nationales de ces pays pour la coupe du Monde 2026._

Les fédérations costaricaine, hondurienne et nicaraguayene ont déboursé de fortes sommes d’argent pour s’attacher les services de sélectionneurs expérimentés.

En dépit de ces investissements, aucune de ces nations ne se qualifie pour le mondial 2026. Elles ont été toutes devancées par Haïti, qui elle, a décroché l’unique billet disponible dans le groupe C.

Des salaires mirobolants… pour rien ?

Selon une enquête de Mundo Deportivo, le sélectionneur du Honduras, Reynaldo Rueda touche environ 45 000 USD par mois, soit 540 000 USD par an. De son côté, Miguel Herrera du Costa Rica, empoche 30 000 USD mensuellement, pour 360 000 USD l’an.

Quant à Manuel Figueroa, sélectionneur du Nicaragua, il perçoit 22 000 USD par mois, soit, au total 264 000 USD par an.

Ces chiffres illustrent d’une part, les ambitions fortes de ces fédérations, et d’autre part, l’échec cuisant enregistré après ces investissements.

L’exploit d’Haïti, à coût réduit

À titre de comparaison, selon Sport Passion Info, le sélectionneur français Sébastien Migné, à la tête d’Haïti, ne toucherait qu’entre 14 000 et 15 000 USD par mois, soit environ 168 000 USD par an. Ce salaire, le plus bas parmi ses homologues du groupe C, n’a pourtant pas empêché l’ancien coach du Congo de réussir là où les autres ont échoué.

Avec moins de moyens, moins de confort et une équipe contrainte à l’exil à cause de la situation sécuritaire en Haïti, les Grenadiers ont démontré que la détermination, la discipline et la stratégie surpassent les gros chèques.

Ce contraste saisissant entre investissements financiers et résultats sportifs remet en lumière une vérité éternelle du football : l’argent ne garantit pas le succès. Dans ce groupe, c’est bien Haïti, avec un sélectionneur payé trois fois moins que certains adversaires, qui a brillé. Un exemple inspirant où le cœur, le travail acharné et le talent collectif ont battu les chiffres bancaires.

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