
Par Mytshouka Jean-philippe
D’après nos sources, Frédéric Gonçalves, ancien sélectionneur d’Haïti, souhaiterait vivement faire son retour à la tête des Grenadières. Le technicien français a volontairement proposé ses services à la Fédération Haïtienne de Football (FHF) et a déjoué renoué contact avec les dirigeants pour leur faire part de son intention se revenir à la maison.
Gonçalves qui avait rebondit à Marseille où il avait pris les rênes de la section féminine, est poussé vers la sortie par le club phocéen. Il a été remercié suite à un comportement délinquant.
Gonçalves aurait, dans un premier temps, frappé un adversaire, De plus, il est accusé de mauvaise gestion ayant provoqué des tensions dans le vestiaire impliquant certaines joueuses, dont Chelsea Domond, à Marseille.
Sur le plan sportif, son passage à la tête des Grenadières avait également été critiqué : sous sa direction, l’équipe avait été éliminée par Porto Rico lors des barrages de la Gold Cup féminine, et le vestiaire avait connu des tensions importantes. Son adjoint de l’époque, Malou Quignette, 28 ans, aujourd’hui sélectionneur en poste, avait repris le groupe après son départ. Depuis, l’équipe a régressé, et des désaccords subsistent entre Malou Quignette et certaines joueuses, notamment Roselord Borgella.
Face à ce contexte, la question se pose : la FHF serait-elle prête à accepter le retour d’un entraîneur déjà sanctionné pour comportement violent et dont le passage en Haïti avait été marqué par des échecs et des tensions internes ?
D’après nos informations, le dossier a été officiellement présenté à la fédération par le biais de quelques membres du comité Normalisation. Cependant, son éventuel retour suscite déjà de vives inquiétudes.
Pour beaucoup, ses retrouvailles avec certaines joueuses cadres pourraient maximiser la déstabilisation de l’équipe et compromettre le développement du football féminin haïtien, déjà en difficulté.
La Fédération haïtienne devra trancher avec prudence : valider le retour de Gonçalves serait un choix risqué, qui pourrait être perçu comme une nouvelle étape dans les erreurs répétées concernant la gestion des entraîneurs français.



