
La saga autour de la Fédération Haïtienne de Football (FHF) prend une tournure inattendue. Après une décision unanime de renvoyer le sélectionneur Migné, un coup de fil mystérieux de la FIFA aurait suffi à renverser la situation. Ce retournement de situation soulève de nombreuses interrogations sur les véritables instances de pouvoir au sein du football haïtien.
La décision de se séparer de Migné semblait inéluctable. Les performances décevantes de l’équipe nationale, un vestiaire profondément divisé, et des comportements jugés douteux de la part du sélectionneur plaidaient en faveur d’un changement. Pourtant, malgré ce constat d’échec, la FHF a décidé de maintenir Migné à son poste. Pourquoi un tel choix alors que les résultats parlent d’eux-mêmes ?
Il est légitime de se demander si la FHF agit véritablement dans l’intérêt du football haïtien ou si elle est soumise à des pressions extérieures. L’intervention de la FIFA, à travers ce coup de téléphone, met en lumière une dynamique de pouvoir complexe où les décisions sportives semblent parfois infléchies par des considérations politiques.
La question qui se pose est la suivante : pourquoi insister à maintenir un entraîneur dont les compétences sont remises en question ? Alors que l’équipe nationale se prépare pour une éventuelle qualification au Mondial, la présence de Migné à la tête de celle-ci semble être un obstacle plutôt qu’un atout.
Les supporters, déçus et frustrés, ne peuvent s’empêcher de se demander s’il reste un peu de dignité à Migné pour prendre la décision de partir de lui-même. Le football haïtien mérite mieux, et il est temps que ceux qui dirigent, que ce soit la FIFA ou le comité de normalisation, prennent des décisions en faveur de l’avenir du sport dans le pays. La passion des fans et l’espoir d’une qualification mondiale ne devraient pas être sacrifiés sur l’autel des intérêts personnels.
Auteur: Grantorian Aelric



