
Par James Bake
Deux déplacements, deux ambiances bouillantes : le Nicaragua et le Honduras attendent, de pied ferme, la sélection haïtienne pour un double test grandeur nature en qualification.
📷 FHF Média
La sélection nationale haïtienne s’apprête à vivre un mois d’octobre décisif avec deux rendez-vous de taille à l’extérieur. Le 9 octobre, les Grenadiers défieront le Nicaragua à Managua dans un Estadio Nacional de Futbol déjà en effervescence. Quatre jours plus tard, soit le 13, direction le Honduras pour un choc dans l’antre mythique du Stade San Pedro Sula, réputé pour son atmosphère électrique. Deux voyages, deux adversaires coriaces, et un seul objectif : ramener des résultats qui comptent.
Le premier obstacle s’annonce bruyant et hostile. À peine annoncé, le match contre Haïti a déjà mobilisé le public nicaraguayen : plus de 6 000 billets vendus en quelques heures, preuve de l’attente énorme autour de cette rencontre. Avec une capacité de 20 000 places, l’Estadio Nacional promet d’être un volcan en fusion où chaque souffle comptera. Les Grenadiers devront faire preuve de sang-froid et d’efficacité pour ne pas se laisser étouffer par l’ambiance.
Mais l’épreuve ne s’arrête pas là. Le 13 octobre, Haïti enchaîne avec un déplacement périlleux au Honduras, plus précisément au Stade San Pedro Sula. Surnommé “La Guerrera”, ce stade de 37 000 places est l’un des plus intimidants de la région. Entre la chaleur, la passion du public hondurien et l’intensité du jeu, les Grenadiers devront livrer une véritable bataille pour espérer repartir avec un résultat positif.
Octobre ne sera pas un mois ordinaire pour la sélection haïtienne. Entre Managua et San Pedro Sula, deux capitales du football centraméricain, les Grenadiers auront à prouver qu’ils savent voyager et résister à la pression populaire. Deux tests grandeur nature qui pourraient bien marquer un tournant dans leur parcours qualificatif pour la Coupe du Monde 2026.



