
Le technicien français de la sélection haïtienne masculine de football, Sébastien Migné n’a pas le contrôle du vestiaire. Ses pouvoirs face aux pourvoirs de certains cadres ont ruiné son travail en tant que manager. En dépit des alertes lancées par Sport Passion Info (SPI) autour des dérives causées par certains joueurs, pour la plupart, d’anciennes têtes qui veulent étendre leur influence dans le vestiaire, la Fédération Haïtienne de football n’a pipé mot.On est face à un troupeau sans berger, un pouvoir sans gouvernail.
À l’origine de toutes ces hostilités, des intouchables, bien qu’ils soient en méforme, s’opposent à la convocation de nouvelles têtes en équipe nationale. Ils ont agi de la sorte pour ne pas perdre leur place, même s’ils paraissaient comme des colis encombrants pour l’équipe nationale.
Et pour tenter de verrouiller leurs places contre toute concurrence, ces derniers dictent à leur guise, leur loi à Sébastien Migné.
Fort de leur pouvoir, ils avaient même tenu une réunion en novembre dernier avec membre du Comité de normalisation. Objectif : exiger la révocation du sélectionneur Sébastien Migné.
Une deuxième rencontre s’était déroulée mardi à Aruba, avant le match contre Curaçao. Cette dernière visait à réclamer le paiement de primes de qualification pour les quarts de finale de la Gold Cup.
Malgré leur forcing, ils n’ont pas eu gain de cause. Et comme résultat : Haïti a été laminée (1-5) par son adversaire. À date, des doutes planent sur leur prestation médiocre et leur comportement affiché durant le match.
Dans un tel cas de figure, Sébastien Migné se trouve seul face à des cadres rebelles, car la Fédération Haïtienne de Football n’intervient pas pour rétablir l’ordre, le respect mutuel et la sérénité dans le vestiaire afin de faciliter le travail du sélectionneur. .
Or, des jeunes talents qui sont prêts à tout pour la sélection, sont agacés par les agissements de certains de leurs ainés.
Ces jeunes veulent des changements afin de réunir le vestiaire, mais malheureusement, ils n’ont pas la voix au chapitre. Ils murmurent tout bas ce que la presse locale et l’opinion publique demandent haut et fort.
La solution à toutes ces dérives dépend d’une seule instance : La FHF, car, aucun joueur n’est supérieur à une nation en quête de succès dans l’harmonie, l’union et dans la fraternité de groupes.
Il faut agir et agir. Dans le cas contraire, la participation d’Haïti à la Gold Cup, sera sans nulle doute : la chronique d’une catastrophe annoncée.



