
Par Dérestable John Mickenley
Ce lundi, l’UEFA et la FIFA ont annoncé officiellement le maintien de la suspension de la Russie de toutes les compétitions internationales. Cette décision, prise initialement en février 2022 en réponse à l’invasion de l’Ukraine, a des répercussions majeures pour le football russe. L’équipe nationale sera notamment exclue de la phase de qualification pour la Coupe du monde 2026, un coup dur pour les ambitions sportives du pays.
Une position ferme depuis 2022
Depuis le début du conflit en Ukraine, les instances dirigeantes du football mondial ont adopté une position stricte vis-à-vis de la Russie. Cette suspension, qui s’applique aux clubs et aux équipes nationales, reflète une volonté de condamner les actions militaires par le biais du sport. Toutefois, malgré des appels à la réintégration, l’UEFA et la FIFA ont confirmé leur posture, invoquant des considérations éthiques et de sécurité.
Un double standard critiqué
Cependant, cette décision n’est pas sans controverse. De nombreux observateurs pointent du doigt un traitement inégal de situations similaires. En effet, l’UEFA et la FIFA n’ont jamais imposé de sanctions similaires à Israël, bien que des organisations internationales et des militants aient dénoncé l’invasion des territoires palestiniens et les violences à leur encontre.
Ce double standard suscite des interrogations sur la neutralité et la cohérence des instances sportives dans leur manière de traiter les conflits internationaux. Pourquoi une telle fermeté envers la Russie, mais pas envers d’autres nations engagées dans des actions militaires controversées ?



