
Par Mythsouka Jean-Philippe
L’équipe nationale féminine haïtienne de football traverse une période charnière. La question de la sélection des joueuses, notamment celles évoluant en 3e division, soulève des débats cruciaux. Sont-elles vraiment des atouts ou des indésirables ?
La Convocation de joueuses de 3e Division
Convoquer des joueuses issues de la 3e division, comme Bethina Petit-Frère, Johane Laforte et Laurie Anne Moïse, pose la question de la performance et de l’adéquation au niveau international. Bien qu’elles puissent posséder un certain potentiel, l’écart de niveau entre les championnats inférieurs et les compétitions internationales est souvent trop grand. La performance des clubs de 3e division ne permet pas toujours aux joueuses de se préparer adéquatement pour le haut niveau.
Une Manque de Performance
Le constat est clair : les performances de l’équipe nationale ont été en dents de scie. L’intégration de joueuses qui n’ont pas l’expérience des compétitions de haut niveau peut nuire à la cohésion et à l’efficacité de l’équipe. Les exemples récents montrent que la transition peut être difficile, rendant parfois l’équipe vulnérable face à des adversaires plus aguerris.
À la Recherche d’un Équilibre
Il est crucial de trouver un équilibre entre le développement de nouveaux talents et la nécessité d’une équipe compétitive. Les entraîneurs doivent évaluer soigneusement chaque joueuse, pesant leur potentiel et leur capacité à s’adapter à un jeu plus exigeant. L’inclusion de joueuses expérimentées est également essentielle pour encadrer et guider celles qui entrent dans le circuit.
Le Cas de Kerly Theus
Un autre élément préoccupant est la performance de la gardienne Kerly Theus, dont les erreurs récentes ont mis en lumière des failles importantes. Ses prestations, jugées catastrophiques par certains, soulèvent des questions sur la solidité du poste de gardien. Une équipe nationale a besoin d’une gardienne fiable, et une réflexion sur la hiérarchie des postes est inévitable.
Conclusion
La question de la sélection des joueuses en équipe nationale haïtienne est complexe. Si des talents existent en 3e division, leur intégration doit être envisagée avec prudence. Il est crucial de bâtir une équipe solide, capable de rivaliser à l’international, tout en offrant aux jeunes talents la chance de se développer. Trouver cet équilibre sera déterminant pour l’avenir du football féminin en Haïti.



