
Par Dérestable John Mickenley
L’Espagne a dû batailler, mais elle a réussi à triompher du Danemark samedi soir à Murcie (1-0), lors de la troisième journée de la Ligue des Nations. Un but tardif de Martin Zubimendi a permis aux champions d’Europe en titre de prendre la tête du groupe 4, au détriment des Danois, qui ont longtemps tenu bon grâce à une défense solide.
UNE VICTOIRE DANS LA DOULEUR POUR LA ROJA
Pour son premier match à domicile depuis son sacre à l’Euro-2024, l’Espagne a été confrontée à une équipe danoise bien organisée, qui n’a laissé que peu d’espaces à la Roja. Privée de plusieurs de ses cadres (Rodri, Carvajal, Olmo, Le Normand, Williams), la sélection espagnole a éprouvé des difficultés à percer la muraille danoise, orchestrée par le vétéran Christian Eriksen et le solide Pierre-Emile Hojberg, tous deux moteurs du milieu de terrain.
Kasper Schmeichel, l’expérimenté gardien de 37 ans, a été impérial sur sa ligne, repoussant les assauts espagnols avec assurance. L’ancien portier de Leicester, aujourd’hui au Celtic Glasgow, a tenu sa cage inviolée pendant plus de 70 minutes, frustrant les attaquants de la Roja.
LE DÉCLOUAGE DE ZUBIMENDI
Mais c’est finalement Martin Zubimendi, milieu de terrain de la Real Sociedad, qui a libéré le stade de Murcie à la 79e minute. D’une frappe puissante à l’entrée de la surface, il a trompé Schmeichel et offert à l’Espagne trois points précieux. Ce but permet aux hommes de Luis de la Fuente de passer en tête du groupe 4 avec sept points, devançant le Danemark d’un point.
Cette victoire, bien que laborieuse, montre la capacité de la Roja à se battre jusqu’au bout, même sans plusieurs de ses cadres habituels. Elle marque également un bon début pour la défense de leur titre de champions d’Europe, confirmant leur statut de favoris en Ligue des Nations.
UNE LUTTE ACHARNÉE POUR LA PREMIÈRE PLACE
Avec cette victoire, l’Espagne prend une option sur la qualification pour les phases finales de la compétition, mais rien n’est encore joué. Le Danemark, qui a montré de belles choses malgré la défaite, reste un concurrent sérieux et aura à cœur de se rattraper lors des prochains matchs. Pour la Roja, ce succès est un message envoyé à ses rivaux : même diminuée, l’équipe sait trouver les ressources pour s’imposer.



