
Par Jackenson Louis
Sous un ciel londonien chargé de tension et d’histoire, Jannik Sinner a écrit, ce dimanche, l’un des chapitres les plus brillants de sa jeune carrière. L’Italien de 23 ans a triomphé sur le gazon du All England Club en battant Carlos Alcaraz en finale de Wimbledon, dans un duel à haute intensité conclu en quatre sets : 4-6, 6-3, 6-4, 6-4.
Et pourtant, l’affiche semblait tourner en faveur du prodige espagnol. Impérial dans le premier acte, Alcaraz, champion en titre, a étouffé son adversaire avec son explosivité et sa justesse, s’offrant le premier set 6-4. À ce moment-là, le scénario semblait écrit : une défense de titre pour l’enfant doré du tennis mondial.
Mais c’était sans compter sur le sang-froid et la maturité de Sinner, qui, sans fracas, a rééquilibré les débats dans le deuxième set. À coups de revers millimétrés et de services précis, il a peu à peu imposé son tempo. L’Italien, numéro un mondial, a alors déroulé son jeu, étouffant les velléités de son rival et remportant les deux dernières manches sur le même score de 6-4.
Après 3 heures et 3 minutes de jeu, le poing levé et le regard tourné vers le ciel, Jannik Sinner a décroché le premier Wimbledon de sa carrière, devenant ainsi le tout premier Italien à régner sur le temple du gazon. Déjà vainqueur de l’Open d’Australie en janvier, il boucle une saison de rêve et s’impose un peu plus comme la nouvelle figure dominante du tennis mondial.



